Des échanges sont sortis de nombreux points de vue, souvent marqués au coin du bon sens, mais qui posent questions. Quelques très courts extraits, à relativiser car sortis du contexte :« De l’eau, il y en a et il y en aura toujours, mais elle est très inégalement répartie… Il y a des guerres de l’eau… peut-on agir pour remettre en question cette gestion du monde ?...Qu’en est-il des droits fondamentaux de l’humanité puisque l’eau est une nécessité pour l’ensemble du vivant ? »
« Nombre de fleuves n’atteignent plus leur embouchure… On peut citer Dax comme un exemple abouti de progressivité du prix de l’eau… »
« Nous ne maîtrisons pas tout malgré nos efforts pour mieux gérer l’eau, surtout lorsqu’il s’agit de réaliser des contrats qui imposent des délais ; il faut alors de l’eau au bon moment… »
« Il est nécessaire de se mettre autour de la table pour trouver des solutions au local, sans perdre de vue que nos efforts seront inutiles s’il n’y a pas de régulation mondiale… »
« L’homme est tout de même la seule espèce vivante capable d’anéantir son propre environnement… Si la dépollution a un coût, elle rapporte aussi à d’autres… Le paysan est nécessaire et ne doit pas être isolé par la société… »
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Tel était le thème de la table ronde organisée lors de l’écofête de Perchède dans le Gers le 6 juillet 2014.
Animé par un journaliste, Pierre Escorsac, cette rencontre rassemblait un public intéressé et de nombreux intervenants d’origines diverses : Gilbert Mitterrand, président de la fondation France Libertés ; Marc Payros, conseiller général président du S.A.G.E. Midouze ; Gérard Poujade, conseiller régional président de l’ARPE Midi Pyrénées ; Pierre Lajus agriculteur céréalier ; Paul Andrieu, agriculteur bio et Marc Didier, agriculteur président de l’A.D.A.S.E.A.
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