Le documentaire vidéo sur les 10ans de Tv Bruits
Ce film documentaire a été réalisé par Benoît Maestre, réalisateur et membre de Tv Bruits à cette époque, à partir de documents vidéos réalisés par cette télévision alternative.
"Résister c’est créer. Dix ans d’une télévision alternative. Un patchwork audiovisuel. Témoignage d’une expérience collective et émancipatrice. Un film sur l’engagement et la lutte."
Les débuts de TV Bruits
Décembre 2000 : première réunion et naissance du projet de télévisions dans les anciens locaux de Mix’Art Myrys (squat d’artistes) quartier Patte d’Oie à Toulouse.
Un groupe d’individu-es issu-es du milieu associatif, de Mix’Art ainsi que des professionnels de l’audiovisuel et des étudiants de l’ESAV décident de lancer une télévision différente sur Toulouse à l’occasion de la prochaine occupation de Mix’Art Myrys : l’ancienne préfecture rue de Metz à Toulouse, un bâtiment de 5000m2 et de plusieurs étages.
Son nom : Tv Bruits. Et elle sera "pirate" dans un premier temps...
Elle s’inscrit dans la bataille menée avec d’autres télés associatives non marchande au niveau national pour pouvoir diffuser sur le réseau hertzien.
26/27/28 janvier : Tv Bruits s’installe avec Mix’Art Myrys dans les locaux de l’ancienne préfecture occupée rue de Metz. Un plateau télé, décoré par des plasticiens et équipé de matériel mis à disposition par différentes structures, est rapidement mis en place.
Zaléa TV, la chaîne associative parisienne, prête son émetteur, calé sur le canal 36.
A deux mois des élections municipales...
Les 26, 27 et 28 janvier TV Bruits émet à raison de 4 à 6 heures par jour. La programmation mêle plateaux, documentaires, reportages, films d’animation réalisés par l’équipe de TV Bruits ainsi que par des étudiants de l’ESAV et des structures audiovisuelles indépendantes régionales.
Dans la même période D. Baudis quitte la mairie pour la présidence du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel).
- Mise en place de l’antenne de l’émetteur pirate sur le toit du squat rue de Metz à Toulouse.
Attirés par cette première expérience, des individus et des associations rejoignent le collectif.
Le projet s’étoffe, son socle s’élargit. Des débats ont lieu sur la publicité, le financement, la programmation, l’audimat, sur la nécessité de tisser un réseau associatif et de poser des passerelles en direction des écoles audiovisuelles toulousaines.
L’enjeu est de taille : construire une véritable télévision associative citoyenne sur l’agglomération, ne pas laisser tout le champ libre aux télévisions commerciales.
Tout s’accélère. Des décisions sont prises : participer aux Premiers Etats Généraux du Tiers Secteur Audiovisuel à Tours fin mai, de réémettre en pirate au mois de juin sur le quartier Arnaud Bernard, de se constituer en association, de déposer auprès du CSA une demande d’autorisation temporaire pour le mois de novembre 2001.
Les premiers Etats Généraux du Tiers Secteur Audiovisuel se sont tenus à Tours les 26 et 27 mai 2001, sur la base d’un appel au gouvernement et au CSA signé à ce jour par près d’une centaine de structures associatives.
Le Tiers Secteur Audiovisuel (TSA) demande encore une fois aux pouvoirs publics de s’engager dans la défense de la liberté d’expression, d’information et de création audiovisuelles en soutenant clairement le développement des chaînes de télévision et des collectifs de production non commerciaux, solidaires et sans but lucratif. Cet engagement doit se concrétiser par la création rapide d’un Fonds de Soutien à l’expression audiovisuelle citoyenne, et par l’obligation faite aux opérateurs commerciaux du câble, du satellite et de l’hertzien de transporter gratuitement les télévisions libres.
Afin de restituer à la société civile la part de l’espace hertzien qui lui revient de droit, puisque cet espace constitue un bien public inaliénable, le TSA demande au CSA d’appliquer immédiatement l’article 30 de la loi sur la liberté de communication promulguée le 1er août 2000 : " Le CSA veille, sur l’ensemble du territoire, à ce qu’une part suffisante des ressources en fréquences (hertziennes analogiques) soit attribuée aux services édités par une association accomplissant une mission de communication sociale de proximité, entendue comme le fait de favoriser les échanges entre les groupes sociaux et culturels, l’expression des différents courants socioculturels, le soutien au développement local, la protection de l’environnement ou la lutte contre l’exclusion ". Les participants aux Etats Généraux ont décidé de renforcer leurs liens et les échanges de programmes entre leurs structures, pour fonctionner de plus en plus en réseau horizontal. Le TSA français inscrit son action dans le mouvement international pour la ré-appropriation citoyenne de la télévision et des médias en général, comme en témoigne la présence à ces Etats Généraux de représentants de nombreuses télévisions libres étrangères. (ACRIMED)
10 juin 2001 : TV Bruits émet en pirate sur le quartier Arnaud Bernard durant 4 heures à l’occasion du premier festival Tot’Art (sur le canal 41). Le thème de cette diffusion est " Le Quartier " : Arnaud Bernard, Empalot, Bagatelle, les quartiers nord de Marseille, la ville de Mostar en Bosnie-Herzégovine... Là aussi les origines des productions sont diverses : Club de prévention, la télévision Primitivi à Marseille, TV Bruits...
Une réception collective regroupe une cinquantaine de personnes au café le Brueghel.
Article paru dans La Dépêche du midi du 10 Juin 2001 (Toulouse)
Non marchande, encore illégale mais légitime, « Tv Bruits » propose, aujourd’hui dimanche, de montrer des images et des contenus habituellement ignorés des chaînes généralistes.
Aussi déterminés que leurs aînés qui diffusaient d’un bateau en pleine mer, à la fin des années cinquante, des émissions de rock sur Radio Caroline (et qui amena la naissance en 1981 des radio libres), les animateurs de « Tv Bruits » revendiquent le droit d’émettre sur les ondes herziennes. Et, à terme, veulent obtenir une autorisation définitive. Une première expérience en janvier leur avait permis d’émettre pendant trois jours depuis l’ancienne préfecture occupée par Mix’art Myrys. Dimanche, « Tv Bruits » essaiera une nouvelle fois d’être la préfiguration d’une autre télévision, l’ébauche d’un média de proximité, un lieu où les gens pourront prendre la parole, et aussi l’occasion de diffuser le travail de créateurs dont les projets ne sont pas retenus au nom d’une logique commerciale », affirme Jean-Luc, 46 ans, réalisateur de film documentaire et co- responsable du projet.
Une télévision citoyenne
On connaissait la politique autrement, la démocratie de proximité, voilà qu’apparaît la télévision citoyenne qui risque fort de transformer le PAF. En attendant, dimanche soir, à partir de 19 heures, si vous habitez Arnaud-Bernard, calez votre téléviseur sur le canal 41. Au programme de la soirée, un film sur le quartier en général et sur Arnaud-Bernard en particulier, des portraits d’artistes des impressions d’habitants et un retour sur les « rendez-vous du 38 d’Empalot », notamment une interview du chanteur kabyle Idir. Mais l’actualité c’est le festival « tôt’art » et, caméra numérique au poing, l’émission proposera des extraits de concert(1). Bien sûr, quand on débute et qu’on ne possède pas d’autorisation, il faut jouer la débrouille. « On s’est fait prêter l’émetteur de « Zalea Tv », une télé parisienne, précise Jean- Luc, entre TV associatives on s’échange des infos et du matériel d’une ville à l’autre ». « Tv Bruits » ne veut pas se contenter de ces quelques coups de piratages hertziens, mais bien obtenir une autorisation définitive. « Pour cela nous allons nous déclarer en association avec, pour adhérents, des individus mais aussi des radios existantes comme : Radio Occitania, Radio-Radio, FMR, Mon Païs ou Campus ». Jean-Luc a déjà budgeté le projet, environ quatre à cinq millions de francs par an.
M. R.
Si vous désirez assister à la projection de l’émission en public, rendez-vous dimanche, à 19 h, au bar Le Breughel, place des Tiercerettes, à Toulouse.
13 juin 2001, l’association Tv Bruits est créée
Six radios associatives y adhèrent (Radio Occitania, Radio Radio, FMR, Radio Soleil, Mon Pais, Canal Sud) ainsi que d’autres associations. Convergencia Occitania et le COllectif Urgence des Acteurs Culturels se déclarent solidaires et soutiennent le projet. Ces structures regroupent, à elles deux, une centaine d’associations.
Novembre 2001 : le CSA annonce aux télévisions associatives qu’elles seront privées de diffusion pour le premier semestre 2002 en raison "des campagnes électorales". Pourtant ces télévisions sont soumises aux mêmes règles juridiques et déontologiques que l’ensemble des médias audiovisuels.
3 et 4 novembre 2001 : 2ème rencontre du Tiers Secteur Audiovisuel organisée à Toulouse par Tv Bruits.
Ces rencontres sont organisées dans le squat de Mix’Art rue de Metz. Y participent des structures associatives françaises et étrangères :
Rencontres du TSA du 3 et 4 Novembre 2001 à Toulouse
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Lundi 5 novembre 2001
Le Tiers Secteur Audiovisuel condamne les traitements discriminatoires du CSA envers les télévisions associatives et appelle les pouvoirs publics à sortir enfin de leur silence.
Les télévisions à but non lucratif et les structures de production et de réalisation associatives du Tiers Secteur Audiovisuel (TSA) de France et d’Espagne ont tenu leur rencontre à Toulouse, les 3 et 4 novembre 2001 à l’occasion du démarrage de TV Bruits en diffusion hertzienne analogique (pour une durée de 1 mois sur le canal 50 à Toulouse).
Près de 6 mois après les premiers Etats-Généraux du TSA à Tours et le lancement d’un appel au gouvernement et au CSA, cette rencontre s’est déroulé dans les locaux de l’ancienne Préfecture occupée par l’association Mix’Art Myrys.
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) prévoit, sous des prétextes fallacieux (qui ne s’imposent pas aux services de télévision commerciaux et du service-public), de refuser dorénavant d’accorder des autorisations aux télévisions associatives afin de continuer à diffuser leurs programmes en hertzien analogique comme le permet pourtant la loi. Le CSA entend priver les télévisions associatives et les chaînes citoyennes d’autorisation de diffusion pour une durée indéterminée en raison :
1- "des campagnes électorales", présidentielles et législatives à venir(sic !). Alors que les télévisions associatives sont soumises aux mêmes règles
juridiques et déontologiques que l’ensemble des médias audiovisuels, de faitle CSA assure ainsi aux seuls groupes industriels détenteurs des télévisions
et à l’Etat le soin de couvrir les enjeux politiques majeurs écartant ainsiles citoyens de leurs moyens d’expression réels,
2- "de l’égalité de traitement entre tous les candidats à la TNT" pendant les appels à candidatures. Les autres chaînes ne seront évidemment pas frappées
de la même interdiction, alors qu1elles seront pour la plupart candidates à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).
Le TSA n’accepte pas ces traitements discriminatoires assimilables à de nouvelles tentatives pour museler la liberté d’expression audiovisuelle en France alors que nous célébront en grande pompe les 100 ans de la liberté d’association :
Le TSA demande au CSA de cesser de gêner le développement de ce nouveau secteur audiovisuel usant de prétextes scandaleux. Le TSA exprime sa solidarité et suivra avec attention la situation de la télé libre nationale Zalea Tv (Paris) empêchée de poursuivre ses activités par le CSA ainsi que de toutes les télévisions associatives qui subiraient le même sort arbitraire.
Le TSA demande au CSA de cesser d’utiliser la TNT afin de réduire au silence les télévisions associatives. Le TSA maintient sa demande de continuer à utiliser les fréquences hertziennes analogiques libres (il en existe) dès maintenant. Les télévisions associatives seront candidates à la TNT le moment venu et utiliseront ce mode de diffusion dès que celui-ci aura démontré sa viabilité et aura enfin démarré. Aucune réponse n’a été apporté à ce jour sur la garantie que des canaux seront réservés au Tiers Secteur Audiovisuel.
Le TSA appelle le gouvernement et le Ministère de la Culture et de la Communication sous l’égide de Mme la Ministre Catherine Tasca à enfin porter clairement la création d’un fond de soutien à l’expression télévisuelle associative sur le modèle du fond de soutien destiné aux radios associatives comme vient de le faire le CSA positivement.
Le TSA interviendra activement afin que les instances d’aide aux productions et aux réalisations audiovisuelles prennent en compte les demandes des structures à but non lucratif du TSA alors qu’elles sont régulièrement écartées du fait de leur statut associatif.
Les télévisions associatives et les associations de productions et de réalisations en Espagne qui oeuvrent pour la création d’une communication télévisuelle proche des gens et du développement d’autres modes de réalisations, participent aux premières rencontres de cette nature témoignant de leur volonté d’organisation en Espagne (structures en Catalogne, au Pays-Basque, à Madrid, Andalousie ...). Les relations nouées avec le TSA en France constitue une base de développement de relations internationales au moment où les télévisions associatives espagnoles sont menacées de se voir retirer leurs fréquences par une nouvelle loi audiovisuelle dont les critères offre peu de chance de garantir leur pérennité après 20 ans d’existence au service de la population.
Le TSA attend à présent des réponse claires et rapides du CSA et du gouvernement sur ces points. Durant la période importante qui s’ouvre en France, le TSA compte intervenir efficacement et visiblement dans les débats afin de marquer la campagne électorale.
Une reprise des actions est envisagé si nécessaire afin que le Tiers Secteur Audiovisuel soit considéré à l’instar des autres secteurs du Paysage Audiovisuel Français. A ce titre les structures membres du TSA ont exprimé leur volonté de poursuivre le développement de ce secteur. Elles se retrouveront à Bruxelles du 5 au 9 décembre au Cinéma Nova afin d’envisager les actions à venir si aucune réponse ne leur est apportées.
8 novembre au 8 décembre 2001 : Tv Bruits émet en hertzien pendant un mois sur le canal 50 avec l’autorisation du CSA tous les vendredis et samedis.
En tout, une trentaine d’heures de programme, le vendredi et le samedi. Un certain éclectisme caractérise la programmation qui favorise la production indépendante :
plateaux Tv Bruits (AZF, la gestion de l’eau sur une ville, la question d’une politique culturelle sur Toulouse mais aussi Chiapas, mondialisation…) ;
des productions d’écoles et d’ateliers audiovisuels, des films de structures de production indépendante de la région et du réseau Tiers Secteur Audiovisuel.
Bref : reportages, documentaires, fictions, animations, vidéos expérimentales…
Son studio est toujours installé rue de Metz.
L’émetteur et l’antenne sont installés sur une hauteur de Toulouse, dans les locaux de Radio Occitania.
- Une partie du studio de Tv Bruits au 5ème étage chez Mix’Art rue de Metz.
2002
Février : appel national des télés libres à émettre en pirate dès le 6 avril contre la discrimination émanant du CSA.
22 au 24 mars : rencontres internationales du tiers secteur audiovisuel à Marseille.
6 avril : contraintes à la piraterie, les télévisions libres dont Tv Bruits reprennent leurs diffusions.
1er mai : entre deux tours, l’interdiction d’émettre court toujours. Tv Bruits sort son drapeau pirate : paroles de manifs, les sans papiers, la télévision associative, la Palestine, la privatisation du secteur public… Et réception publique sur la prairie des Filtres au forum d’Attac.
18 octobre au 14 décembre : Tv Bruits émet tous les jours sur Toulouse durant deux mois (avec l’autorisation du CSA). Son studio est toujours installé rue de Metz.
Zaléa obtient l’autorisation d’émettre depuis la tour Eiffel sur Paris.
Nouvelle demande de Tv Bruits au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel d’autorisation d’émettre durant six ou neuf mois à partir de septembre 2003.
2003
11 et 12 avril : participation au Forum Social du grand sud organisé par Attac.
"Vous le constatez : les médias ne montrent qu’un point de vue du monde. Majoritairement, à travers les informations, la fiction ou même le documentaire tout n’est qu’une justification, une preuve que ce monde est entre le meilleur des mondes et le moins pire : il n’y a pas d’ailleurs possible.
L’information, la culture et la création s’uniformisent pour devenir un produit rentable, simple à vendre et à acheter, dans le cadre d’un commerce à l’échelle mondiale. En conséquence, c’est notre relation au monde et les langues capables d’exprimer le rapport de nos sens à la vie qui s’appauvrissent, deviennent binaires.
Continuer à consommer et à subir ce prêt-à-porter médiatique ?
Ou inventer et fabriquer nos propres représentations ?
Nos aspirations, nos visions du monde, nos luttes sont dispersées, cloisonnées. Pourtant, elles manifestent souvent un besoin d’espaces communs d’échanges, de communications, de respirations." -extrait du texte distribué par Tv Bruits sur le Forum-
Octobre à décembre : Tv Bruits émet sur Toulouse deux heures par jour durant 3 mois le CSA n’accordant pas d’autorisation début 2004 pour cause d’élections multiples...
2004
...puis plus d’autorisation temporaire de diffusion sur Toulouse sous prétexte des essais sur la TNT.
10 mars au 4 avril : Myrys Mars Médias, un mois dédié au médias alternatifs organisé par l’atelier vidéo de Mix’Art, Indymédia Toulouse et Tv Bruits : atelier fiction, plateaux télé, débat, projections de films, concert...
23 novembre 2004 : le CSA lance un appel d’offre aux candidatures pour l’attribution d’un canal hertzien à une télévision à vocation locale, sur la zone de Toulouse. Cet appel concerne le canal exploité par TLT. L’autorisation octroyée à cette dernière arrivera en effet à échéance le 29 novembre 2005.
TV Bruits décide de se porter candidate à l’utilisation d’une tranche horaire de deux à trois heures quotidiennes sur ce canal.
2005
Mai : Le CSA dit non à la la télévision libre Zalea TV pour la TNT. Il n’y aura donc aucune chaîne associative, non-marchande et d’accès public sur la TNT nationale.
Juin : audition par le CSA de candidatures dont TV Bruits pour obtenir le partage de la fréquence de TLT.
Après 4 années d’existence et des diffusions temporaires concluantes, nous estimions avoir notre place sur les ondes hertziennes. D’autant plus que nous avancions une proposition réaliste au regard de nos moyens : 2 à 3 heures d’antenne quotidienne, dans le cadre d’une fréquence partagée avec TLT...
Septembre : Le CSA ne retient que la candidature de TLT sous prétexte que le projet de Tv Bruits n’était pas viable. Aujourd’hui contrairement à Tv Bruits TLT n’existe plus.
Tv Bruits demande sans succès à être sur le réseau câblé toulousain délégué par la société CTV à l’opérateur NC NUMERICABLE.
2006
Tv Bruits décide de porter son effort sur la création d’une télévision sur Internet. Avec une première phase d’expérimentation, qui va amener le site à évoluer de manière considérable.
Zalea Tv diffuse sur la Freebox de septembre 2006 à juillet 2007.
Novembre : Duplex en direct Zalea /Tv Bruits sur la précarité dans l’éducation nationale diffusé sur un canal de la Freebox.
- Installation du studio de Tv Bruits dans un appartement pour bénéficier de l’adsl lors du duplex avec Zalea TV.
2007
Septembre-octobre : Ne pouvant plus émettre en hertzien et pas sur le réseau câblé, pour sa mise en place sur le web le site Tv Bruits déménage sur un serveur puissant (dédié, 250 giga d’espace, 100Mb/s de bande passante) adapté à son projet. Il est loué à la société d’hébergement OVH.
- Mise en place d’un plateau télé dans la cave de l’association Friture (Friture Mag) à Toulouse
Tv Bruits à aujourd’hui 23 ans.
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