Après plusieurs mois d’estive, les bergers descendaient en septembre-octobre vers la plaine, pour une longue transhumance hivernale ou transhumance béarnaise. Les troupeaux issus des vallées d’Aspe, d’Ossau, les troupeaux du Lavedan(Ferrière), du val d’Azun (Aucun-Marsous-Arrens) et qui descendaient par St Pé, Soumoulou, Angaïs, Ousse (Chemin d’Henri IV) se rejoignaient dans les plaines béarnaises jusqu’à Morlaàs et en particulier dans la plaine du Pont-Long (6 à 8 km de large entre Sendets et Uzein).
Mais les relations entre « bergers sans terre » et autochtones n’ont pas été simples : la querelle du Pont-Long a duré 7 siècles ! Ces relations tendues, le « guidonnage » (droit de passage), les locations des pâturages, prohibitifs, font que les bergers s’engagent de plus en plus loin, dans les Landes, le Gers, le Lot et Garonne et la région bordelaise jusqu’aux confins du département de la Gironde et même au-delà. Le fumier de brebis est un excellent engrais naturel pour les vignes et la vente des produits du troupeau (agneaux, lait, fromage, laine, peaux) est facilitée par la proximité de grosses bourgades.
Tous ces villages, que le Berger et son troupeau de 340 brebis vont traverser pendant 3 semaines en parcourant près de 340 kms, ont une histoire sur la route de ces transhumances qui furent une très importante réalité économique, sociale et culturelle pendant des siècles.
Vos commentaires
1. Le 2 avril 2015 à 19:15, par Colinmaire En réponse à : La route de la transhumance
Je souhaiterais accompagner les berger et les bêtes sur trois jours,terminant par Houga,dans ma famille.
Est ce possible ??
Pouvez vous m,indiquer les modalités d,engagement et les dates de SEPTEMBRE.
Merci d’avance : marc COLINMAIRE.
cmarc95@gmail.com
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